La mi-décembre a été chargée. À Lyon avait lieu l’Antifa Fest, à St Etienne le festival Quartiers libres. 3 jours de débats, projections, expo et musiques. La classe. En plus des retrouvailles stéphanoises qui montrent comment le mouvement punk sait être chaleureux (surtout dans une salle où ça caille grave), de suivre les troubadours heyokistes, j’avais une raison essentielle de m’y rendre : voir The Chemist and the Acevities. C’est sûr que là j’ai touché la quintessence de l’utilité politique, mais bon, on va pas se mentir.
The Chemist and The Acevities est le groupe révélation de l’année 2013 pour mes oreilles. C’est le vynil qui a le plus tourné dans mon salon depuis leur découverte dans un bac à disque de Maloka dans un squat de Lausanne. The Chemist and The Acevities est un groupe d’anarcho surf de Dijon. Pour les profanes :
- la musique surf, c’est faire du rock’n roll instrumental en étant sur un surf (des mers ou des neiges peu importe). Et non les Beach Boys ne sont pas les inventeurs du genre. Ils ne sont même pas un groupe de surf puisqu’ils chantent. Ah la honte ! Ma grand-mère va être déçue de l’apprendre, ça va entâcher ses souvenirs de surboum.
- L’anarchie : il serait temps d’être réaliste et de s’y mettre.
- Dijon : c’est la ville des escargots, de la moutarde, du vin, des ducs, des Tanneries, de Maloka, d’Heyoka, de Psycho Squat et de The Chemist and The Acevities ! Ouf, je suis retombé sur mes pattes.
Il y a d’autres groupes de musique surf sur la scène punk, notamment du côté de Grenoble comme Sundance Kids, Seasick 6, Profs de skids, et Fantomas aka Bolchemoï Orchestra. Voilà, 2mn pour sortir vos planches, votre drapeau noir, et votre tableau périodique des éléments.
The Chemist and The Acevities - 2mn
PS : le son est live non retouché.
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